RADIOHEAD dédramatise " l'apocalyptique " téléchargement.

Dans le climat mondial actuel, très contrasté, face aux téléchargements, le groupe de musique Radiohead vient de rajouter un sujet conflictuel à la question du partage des informations de biens privées. En proposant à l'auditeur de fixer lui même le prix de leur dernier album via leurs site internet, le groupe ne fait que raviver une flamme déjà existante autour d'un sujet qui pose des questions fondamentales sur "l'art" en général.

Si l'on considère que la musique est un art, elle n'a de prix que par ce qu'elle apporte à son auditeur ; Cependant à son extrême opposé pour certains la musique est devenue un bien de consommation dans une société régie par l'argent. Non pas que la musique ne soit pas le fruit d'un travail et, comme nous le dit le dicton : "Tout travaille mérite salaire", mais, ce salaire contraint parfois les artistes à oublier les valeurs premières de leur art.

L'indépendance, comme nous le prouve Radiohead permet d'être en symbiose avec les valeurs de l'art, car elle résulte d'un choix. Celui de ne pas s'incliner face à une industrie du disque qui pense avant-tout en part de marché et en commerce artistique de masse.
En proposant à l'auditeur de fixer son prix face à l'appréciation du travail du groupe , Radiohead offre aux intéressés la liberté dans la valorisation du produit. Ce procédé permet surtout de dédramatiser ce sujet brûlant, sanctionné par la loi, en insinuant que l'important dans la musique c'est qu'elle soit avant-tout écoutée et non pas a tout prix commercialisé.