mardi 8 janvier 2008

Bien public


Chers concitoyens,
Je vous écris dans un ultime sursaut de civisme, les murs de nos villes sont devenus le pitoyable théâtre d'une pratique scandaleuse : des personnes malveillantes confondent les façades des bâtiments que nous entretenons pour de vulgaires toiles en se livrant à un semblant d'art, "le graffe".

Outre le fait d'une dégradation volontaire, les messages véhiculent des pensées malsaines, de la simple injure envers l'état Français à l'incitation à la violence en passant par les dessins dégradants, rabaissant l'image de la femme, pervertissant nos enfants. Pouvons-nous baisser la tête devant chacune de ses horreurs? Toutes ces pratiques font honte à l'art et dévaluent les quartiers.

Cependant, pour faire preuve de bonne volonté, je dois admettre que certains "tatoueurs sociaux" arrivent à produire des oeuvres d'une qualité étonnante. Néanmoins, avoir des prédispositions artistiques ne placent personne au-dessus de la loi, c'est pourquoi je vous demande de réfléchir au plus vite pour enrayer ce problème.

En attendant une meilleure évolution de la situation, veuillez agréer mes salutations.

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